La circulation d’un courant entraine l’apparition d’un champ magnétique B=µ.I
Si ce courant est sinusoïdal (ou plus exactement à valeur moyenne sinusoïdale), alors le champ magnétique est sinusoïdal
L’association de 3 bobines, décalées dans l’espace de \( \frac{2.\pi}{3} \),
alimentées par un système de tensions triphasées (décalage dans le temps de \( \frac{2.\pi}{3} \) ), génère 3 champs sinusoidaux.
La somme vectorielle de ces champs correspond au champ tournant
Un rotor constitué d'un aimant permanent (ou d'un électroaimant) suit alors ce champ tournant.
REMARQUE : Nombre de paires de poles
La répétition d’un bobinage autour du stator induit une répétition de l’aimantation Nord-Sud.
L’augmentation du nombre de poles à pour effet de diminuer la vitesse de rotation à même pulsation des tensions statoriques.
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\Omega=\frac{\omega}{p}
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Structure de commande
Modèle de Behn Eschenburg
Considérons une bobine statorique.
Une bobine est forcément inductive (enroulement) –> L
Les fils ont une certaine résistivité –> R
Le rotor étant constitué d’un aimant permanent, ce dernier génére un flux magnétique.
Ce flux magnétique étant en mouvement vis à vis du stator, on voit apparaitre au stator une fem induite. –> \( E=K\Phi.p.\Omega \)
Le couple est proportionnel au courant (comme dans tout moteur électrique).
\( \nu \) est appelé angle d’autopilotage.
Pour avoir un fonctionnement à couple max, \( \nu = 0\)