ENIB - Outils pour la programmation

{} Installation sur une machine personnelle sous Windows

Windows Subsystem for Linux, plus couramment désigné par WSL, est un procédé proposé à partir de Windows 10 pour émuler un système Linux de manière complètement intégrée au système hôte✍.
Les programmes Linux exécutés dans ces conditions, bien qu'étant tout à fait identiques à ceux qu'on trouverait dans un système Linux classique, sont perçus comme s'ils faisaient directement partie de l'environnement Windows hôte.
En particulier, un shell Linux permettra de lancer les commandes qui nous servent habituellement à réaliser nos propres programmes ; les programmes résultants s'exécuteront sans encombre dans cet environnement.

{} Installation

Depuis sa toute première version, WSL a connu plusieurs évolutions.
La version la plus aboutie actuellement a été renommé WSLg pour évoquer l'intégration automatique des fonctionnalités graphiques.
L'installation et l'utilisation ont été considérablement simplifiées.

Selon les recommandations de ce site, une session PowerShell avec les droits d'administration est nécessaire.
Il faut effectuer un clic-droit sur le menu principal de Windows (à gauche de la barre du bas de l'écran) et choisir “Terminal Windows (administrateur)”✍.
Après confirmation, une fenêtre avec le titre “Administrateur : Windows PowerShell” s'ouvre alors pour saisir des commandes✍.

Ce site indique qu'il est nécessaire de disposer de Windows 11 ou bien de Windows 10 dans une version de build au moins égale à 19044.
Pour vérifier votre version de build, depuis la session PowerShell qui vient d'être ouverte, saisissez la commande PS C:\WINDOWS\system32> [System.Environment]::OSVersion.Version.Build ↵ Si le numéro de version indiqué est inférieur au minimum requis (19044), il sera nécessaire de mettre à jour votre système avant de reprendre cette installation.
Si au contraire, vous disposez de Windows 11 ou bien d'un Windows 10 suffisamment à jour, alors vous pouvez poursuivre.

Un seul de ces deux cas doit être considéré :

Si, ce qui est le plus probable, WSL n'a encore jamais été installé sur ce poste, il faut saisir cette commande : PS C:\WINDOWS\system32> wsl --install -d Ubuntu ↵ puis redémarrer l'ordinateur.
En revanche, si une version préalable de WSL existait déjà sur ce poste, il faut saisir les commandes : PS C:\WINDOWS\system32> wsl --update ↵ PS C:\WINDOWS\system32> wsl --shutdown ↵

Il se peut que la fin de l'installation échoue à cause d'un défaut d'activation du procédé de virtualisation dans votre système ou le BIOS de votre machine.
Il peut suffire d'ouvrir “Fonctionnalités de Windows”, de cocher les deux options suivantes

☑ “Plateforme de l'hyperviseur Windows”
☑ “Plateforme de machine virtuelle”

puis de redémarrer votre système avant de relancer l'installation.
Il est également possible qu'il soit nécessaire d'intervenir dans le BIOS de votre machine✍ afin d'activer l'option correspondante✍.

{} Première ouverture du terminal WSL/Ubuntu

Pour la première utilisation de WSL, dans le menu principal de Windows (à gauche de la barre du bas de l'écran), il faut choisir “Ubuntu 22.04 LTS” ; un terminal s'ouvre et il faut laisser l'installation initiale avoir lieu.

Pendant ce temps, puisque le terminal WSL/Ubuntu est ouvert, effectuez un clic-droit sur le bouton qui le désigne dans la barre des tâches (en bas de l'écran) et choisissez “Épingler à la barre des tâches”.
De plus, dans le menu du symbole orange en haut à gauche de ce même terminal toujours ouvert, choisissez “Propriétés”, puis “Options” et cochez “Utiliser Ctrl+Maj+c/v comme copier/coller” ; ce réglage permet d'utiliser les mêmes raccourcis que les terminaux Unix pour les actions copier/coller✍
Depuis toujours sous Unix la combinaison de touches Ctrl+c sert à terminer la commande en cours dans le terminal (en non à copier le texte) ; le terminal WSL/Ubuntu n'y fait pas exception.
Pour copier/coller il est alors usuel d'ajouter la touche de majuscule (Shift/Maj/⇧).

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L'utilisation initiale de WSL/Ubuntu se termine par la demande d'un nom d'utilisateur dédié à cet usage ainsi que le mot de passe associé (qu'il faudra confirmer par une seconde saisie) ; quelque chose de simple à saisir convient ici car il n'y a guère d'enjeux de sécurité✍
Le mot de passe servira essentiellement aux commandes sudo servant à configurer ultérieurement le sous-système Ubuntu.
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Afin d'accéder facilement à vos données personnelles depuis le shell WSL/Ubuntu, vous pouvez saisir la commande suivante (en adaptant, bien entendu, le nom MyName pour qu'il corresponde à votre compte Windows) : $ ln -s /mnt/c/Users/MyName/Documents . ↵ Ainsi, la simple saisie ultérieure de : $ cd Documents ↵ placera votre shell dans le répertoire Windows où vous organisez/éditez habituellement vos documents.
Ce terminal WSL/Ubuntu peut désormais être fermé ; le bouton dédié dans la barre des tâches permettra d'en ouvrir facilement de nouveaux.

Maintenant que WSL/Ubuntu est installé, il ne reste plus qu'à ouvrir le shell correspondant afin de rendre disponibles les outils de développement✍ ainsi que d'autres qui peuvent faciliter quelques manipulations ultérieures. $ sudo apt update ↵ $ sudo apt install make gdb g++ ↵ $ sudo apt install python3-tk libgl1 xdg-utils ↵ $ sudo apt install elfutils nmap pkg-config libssl-dev ↵

{} Réinstallation

{} Installation sur une machine personnelle sous Linux

Si vous ne disposez pas déjà de Linux, et que vous n'estimez pas en avoir besoin pour autre chose que le suivi des enseignements évoqués au début de cette page, alors ne cherchez pas à l'installer absolument !
En effet, si vous tentez une installation multi-boot sur votre ordinateur, mais que vous faites une fausse manipulation✍, vous risquez de perdre le système Windows pré-installé.
L'utilisation d'un Linux complet dans une machine virtuelle est possible mais c'est assez lourd en ressources et peu souple selon la variété d'usages envisagés (configuration réseau, partage des fichiers...).
La solution la plus simple et la plus fiable lorsqu'on n'est pas spécialement expérimenté et qu'aucune autre raison n'impose l'usage d'un système Linux complet consiste à recourir à Windows Subsystem for Linux depuis Windows 11 ou 10.

Toutefois, si vous avez installé un système Linux complet, alors vous serez certainement en mesure de vous référer aux pages de documentation qui foisonnent sur l'Internet pour installer les outils de développement (s'ils ne le sont pas déjà) :

compilateur gcc/g++ (version 7 ou supérieure),
débogueur gdb,
commande make...

Le procédé est variable selon la distribution Linux concernée.
Voici, à toutes fins utiles, quelques informations glanées ici ou là (elles n'ont pas été rigoureusement testées).

{} Cas d'une distribution proche de Ubuntu

{} Cas d'une distribution proche de Rocky/RedHat

{} Cas d'une distribution proche de ArchLinux

Pour vérifier que vous disposez des outils usuels, vous pouvez demander l'affichage de leur version : $ gcc --version ↵ $ g++ --version ↵ $ make --version ↵ $ gdb --version ↵ Le compilateur g++ doit indiquer une version au moins égale à 7 pour être utilisable dans les enseignements proposés.

{} Installation sur une machine personnelle sous MacOSX

À part à disposer d'un ordinateur suffisamment récent pour accepter de suivre toutes les mises à jour les plus récentes de MacOSX, l'expérience montre qu'il est très difficile d'avoir un contrôle suffisant des outils disponibles sur cette plate-forme.
Dans le cas où ces mises à jour ne peuvent pas être suivies✍, l'utilisation d'une machine virtuelle à l'intérieur de MacOSX afin de faire fonctionner un autre système plus facile à contrôler sera certainement la seule issue✍.

Toutefois, si vous travaillez directement sous MacOSX, il faut installer une version à jour de “Apple Xcode Command Line Tools”✍.
Ceci devrait notamment rendre disponible les commandes make, gcc et g++.

Cependant, malgré leur nom, les commandes gcc et g++ ne désignent pas du tout les outils qui portent officiellement ce nom.
Elles désignent au contraire des variantes des commandes clang et clang++✍ qui ont été elles-mêmes été modifiées par Apple afin d'être adaptées aux spécificités de la plate-forme MacOSX !
Il n'existe malheureusement pas de moyen évident pour savoir quelle version précise de ces outils modifiés pour MacOSX répond à nos besoins...
Nous nous contenterons alors de parier sur le fait qu'une installation récente devrait probablement supporter C++17✍.

Le débogueur gdb n'est pas disponible sous MacOSX ; à la place, le débogueur lldb propose des fonctionnalités similaires.
Toutefois, ce dernier n'est pas compatible avec l'outil tdb_prc dont il est fait usage lors de l'apprentissage du langage C.
Nous renoncerons donc à l'utilisation de tdb_prc sur cette plate-forme.